jeudi 3 février 2011

Voyage en Haïti (en Avril 1981)

Lundi 6 avril 1981

départ Meudon à 9h15
arrivée Orly Sud 9h45 ; belle queue à l'enregistrement
pas de place en classe affaire pour nous mais voyage agréable en « vacances »
arrivée Pointe à Pitre sous une pluie battante à 13h15 local et 28°
survol Porto Rico, îles vierges, St Domingue
arrivée Port au Prince à 15h25 local : quelques nuages mais en gros, beau temps « humide » et 30°
queue à la police mais récupération rapide valise, fouille et tout de suite un taxi nous happe : 10$
la pension la Griffonne quartier du canapé vert entre le centre et Pétionville : une chambre double avec salle de bain, WC en ½ pension pour 30$ pour deux
ambiance propre, 2 piscines, jus de fruits l'arrivée, quartier calme avec villa, hibiscus, arbres à pain, bougainvillées, etc
de 5 à 6, balade à pied vers le centre : descente d'une partie de l'avenue John Brown : quelques magasins, beaucoup de monde, des taps taps, des taxis collectifs, de vieilles écoles et peu d'intérêt (quelques maison coloniales), de petites échoppes de légumes par terre, quelques mendiants
un plongeon dans la piscine (8 m de long seulement) en forme de haricot, tiède et très propre
dîner à 6h1/4 avec musique reggae en table d'hôte avec 2 noirs (américains ?) snobs, une française et son mari haïtien vivant à Bruxelles et une vieille Danoise carnivore et excentrique (voilette !)
coucher à 7h30

Mardi 7 avril 1981

réveil vers 6h, coq infernal, douche rasage
petit déjeuner à 7h15 avec les mêmes
« plan de bataille » sur visite Port au Prince
départ à pied vers avenue John Brown suivis par un haïtien qui veut « parler avec nous  »
taxi collectif 404 break de là jusqu'au centre ville. Nous devons payer pour haïtien qui était avec nous (3 gourdes au total). On le plante là.
Marche vers le port, vue sur la baie, temps superbe, légère brume, un paquebot de croisière « SM Viking » est à quai. Des tas de marchands de peinture naïve. Un autre haïtien nous accompagne, on lui fait comprendre qu'on aimerait mieux être seuls mais il persiste.
Marche en ville, marché de fer, monde fou alentours, des tonnes de chaussures à acheter ! Quelques rues sans goudron avec les marchands de tissus et de légumes (riz, gingembre, melons, citrons, ananas, mangues, peu d'avocats, etc). On voit un accident de charrette, tout le monde fuit, seuls quelques légumes écrasés,. Un tour au mahogany market (bois sculpté, peinture). Visite cathédrale, trinité palais royal, musée ethnographique peu d'intérêt.
Déjeuner au plaza Holiday Inn pour le voir, semble bien. Clubs sandwiches car il n'est que 11h30.
Ensuite visite du musée d'art haïtien : seuls quelques naïfs passent la rampe.
Retour en taxi collectif à la Griffonne.
Bain dans la piscine et coca. Il est 2h1/2
Téléphone au loueur de voiture, pas de WW disponible mais d'autres marques japonaises sans problème
Douche, sieste et comptes
Préparation jours suivants sur la terrasse : quelques nuages sur Petionville et les collines.
Diner plus animé que la veille ; un couple de Québécois, lui pour affaire, nous propose de nous emmener le lendemain chez Renault, Marianne dit qu'il sent le vin.
Au bord de la piscine élaboration de 4 plannings possibles
Au lit vers 9h

Mercredi 8 avril 1981

Bonne nuit, toujours le coq, réveil à 6h40, ciel bleu et quelques nuages.
Petit déjeuner vers 7h15
le canadien qui devait être prêt à 7h30 apparaît vers 8h nous proposant un croissant aux rillettes. Réapparition de la danoise.
Départ Pat et le canadien chez Renault, tarif intéressant, 10% réduction AF seulement mais voitures récentes bref retour à la Griffonne avec une R5 blanche (12 000 km) louée 304$ pour 12 jours (km, assurance, taxes tout compris).
Départ pour l'excursion du jour, forêt des pins. Erreur ! Une faute sur l'itinéraire fait que l'on ira une autre fois et ce jours, c'est Mirebalais et la vallée de l'Artibonite.
Route de l'aéroport puis quelques kms sur celle de Cap Haitien et à droite route du N.E. Paysage vert et fleuri ressemblant à Ceylan (cocotiers, arbres à pain, hibiscus, bougainvillées manguiers, cannes à sucre). Beaucoup de piétons sur la route, très peu d'autos, quelques tap-taps. Les gens semblent nourris mais pauvres et aucune recherche dans les costumes ni les maisons des villages.
Puis une grande plaine avec paysage de savane, puis chèvres et cactus et on attaque la montagne. Vue sur un petit lac grisâtre et plus loin un très beau lac bleu.
Arrivée au col, poste de police : on passe doucement, coup de sifflet ! Le policier demande notre « licence » et le but du voyage puis nous laisse partir. La route cesse bientôt d'être goudronnée mais en même temps la végétation réapparait. Beaucoup de manguiers, des bananiers, et même un arbre porteur de calebasses. On passe quelques gués signalés par la panneau «cassis ». Beaucoup de monde le long de la route, femmes portant des calebasses ou de gros paniers, toujours sur la tête. On nous interpelle très fort « MISTERR » ou « BLANCS »en tendant la main en général. Parfois des hellos d'enfants plus désintéressés. On passe Trianon et on finit par arriver à Mirabelais, bourgade avec un lycée Simone O. Duvallier, une place comme un zocalo et un marché très animé quoique assez pauvrement fourni (genre africain). Pas d'ananas, pas de melons, pas d'avocats (c'est pas la saison hélas) quelques tomates des citrons verts, du pain, des mangues et des bananes, tout ça pour notre picnic. Avant de remonter en voiture, pepsi frai dans un bar (!?), photos « naïves » et d'enfants « volontaires ». nous roulons 2 kms en direction de « saut d'eau » et stoppons près de l'Artibonite pour pic-niquer. Retour sur P au P où nous visitons un peu le bord de mer parfaitement répugnant. Un petit tour à Petionville pour voir mais la vue sur la baie nécessite un téléobjectif puissant. Arrivée à la Griffonne vers 3h1/2. Piscine autre côté de la rue (plus ensoleillée), rédaction du journal, comptes, cocas, sieste lecture.
Diner vers 6h20 avec John, anglais qui fait commerce de peintures haïtiennes et possède un bon sens de l'humour, 2 américaines médecins de retour de Léogane où elles étaient dans un hôpital missionnaire et un barman québécois, bonne ambiance.
Après le diner, soirée sur la terrasse : punchs au Barbacourt (citrons verts et glaçons fournis par l'hôtel) des américaines. Discussion animée avec les mêmes et un jeune couple lui canadien, elle du Swaziland. Coucher vers 9h15

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